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TECHNIQUES DE LA PAPYROLOGIE

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ABRÉVIATIONS DÉSIGNANT LES PAPYRUS

 

Les papyrologues utilisent couramment un système d'abréviations pour désigner les papyrus qu'ils citent ou sur lesquels ils travaillent.

Ces abréviations désignent la plupart du temps le centre universitaire (ou le musée) où les textes sont conservés et le tome de l'édition où le chercheur peut lire le texte originel (par exemple, le B.G.U. V 1210, connu aussi sous le nom savant de Gnômôn de l'Idiologue, indique que le texte est conservé dans la collection de la Berliner Greischische Urkunden, le recueil des papyrus grecs de Berlin, qu'il est publié dans le tome cinq des éditions de cette collection, sous le numéro 1210). La notation abrégée peut désigner aussi le lieu d'extraction archéologique du texte : P. Oxy. XI 1381, relatif à un miracle attribué au dieu égyptien Imhotep, est un papyrus d'Oxyrhynque : il provient de la ville ainsi dénommée dans l'Antiquité et aujourd'hui El Behneseh, en Moyenne Égypte ; la collection est conservée actuellement à Oxford (Royaume-Uni). Ce texte est publié dans le tome onzième réservé à cette collection sous le numéro 1381. Parfois, le système d'abréviation concerne les deux critères à la fois (lieux d'extraction et de conservation) : P Tebt. Mich. désigne un papyrus provenant de l'antique Tebtynis (actuelle Oumm-el-Baragat, dans l'oasis du Fayoum) et conservé dans le département à l'Université du Michigan.

Quelques rares collections sont référencées selon d'autres critères (par exemple P. Rainer Cent. 53, qui conserve le début d'une pétition au fonctionnaire Apollonios), tient le nom de sa collection du mécénat de l'Archiduc Rainier en 1883 en faveur de son oncle, l'Empereur François-Joseph d'Autriche. De plus, les textes les plus emblématiques de l'histoire de l'Égypte ou de tels faits de société sont parfois réédités dans des ouvrages thématiques ou pédagogiques, d'où une pluralité de références. Ainsi, la pétition d'un reclus volontaire (religieux) dénommé Ptolémaïos au roi Ptolémée VIII Évergète II en 158 avant notre ère porte les noms suivants : P. Lond 23, U.P.Z. 14 et Select Papyri II 272. Enfin, la multiplication d'éditions en petit nombre, parfois difficiles à se procurer, a nécessité la création d'un recueil systématique des publications locales, le Sammelbuch Griechischer Urkunden aus Ægypten (c'est-à-dire le Recueil des documents grecs d'Égypte, dont le sigle est abrégé en S.B.).

L'ensemble de ces sigles est explicité par des listes périodiques dénommées check-lists.

CHECK-LISTS

Elles sont très régulièrement remises à jour, pour suivre la parution continue de nouvelles éditions.

 

La dernière mise à jour recense toutes les éditions des papyrus, ostraca, ouvrages spécialisés dans les publications de textes grecs, périodiques et comptes rendus de congrès disponibles en fin 2022. Sous l'autorité du Collège de France, cette check-list détaille un ensemble de références physiques ou électroniques sur 56 pages, que l'on peut consulter ou imprimer en suivant ce lien.

PÉRIODIQUES

Paragraphe à composer

SUR INTERNET

Le site généraliste en papyrologie, « Papyri.info », recense en anglais de multiples informations : sites, revues, check-list etc. Notamment, la saisie de la référence technique du papyrus recherché à partir de l'onglet DDbDp permet de retrouver une vaste bibliothèque en ligne de papyrus : (présentation, texte avec appareil critique, souvent photographie du document).

L'Université catholique de Louvain met à disposition le lien sur une page « la papyrologie et l'électronique », qui présente de nombreuses adresses électroniques.

La papyrologie littéraire dispose du site belge « Cedopal » ici :  en anglais et en français.

En Europe et aux États Unis, de nombreux instituts de papyrologie disposent de sites internet, avec des versions en anglais, le plus souvent traduisibles en français. Ces sites présentent souvent une information abondante sur la papyrologie (structure de l'institut, liens-web ou courriels à destination des chercheurs et des enseignants, documentations, bibliothèques d'ouvrages, autres sites de papyrologie etc.). Parmi eux, l'on peut citer :

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